L’orthographe, une obligation pour les collectivités - Parole d’expert | Le Robert pour les professionnels      

L’orthographe, une obligation pour les collectivités

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Un bon niveau orthographique est indispensable pour conserver la confiance des concitoyens. Les collectivités, et plus largement les administrations, se doivent donc d’être irréprochables en la matière…

C’est une expérience un peu désagréable que tout le monde a un jour vécue : recevoir un e-mail frauduleux prétendument envoyé par une administration. En général, une invitation à régler d’urgence une somme ou à recevoir un trop-perçu. Les pirates informatiques espèrent ainsi récupérer des données, dans certains cas bancaires, et s’en servir à des fins malveillantes. La plupart du temps, une observation attentive de l’adresse de l’expéditeur permet de comprendre que l’on a affaire à un faussaire. Mais bien souvent, avant même cette étape, c’est un autre élément qui a contribué à discréditer, parfois même totalement, l’auteur du courriel : son orthographe. « Vous avez été sélectionner », « Veuiller recevoir » ou autres « Nous avons le plaisir de vous annoncé » ne pardonnent généralement pas : on n’imagine pas une mairie, un centre des impôts ou un conseil régional afficher un tel niveau orthographique.

Les Français ne pardonnent pas les fautes

Loin d’être anecdotique, cet état de fait témoigne d’une confiance des Français envers leur administration. Et même de leur exigence, comme en témoigne l’enquête Ipsos menée en 2014 pour les Éditions le Robert*, qui lançaient alors leur premier correcteur orthographique. Les Français sont ainsi 88 % à se dire choqués quand ils repèrent une faute d’orthographe dans un courrier administratif ou sur le site Internet d’une entreprise ou d’une institution. À 86 %, ils ne pardonnent pas, non plus, une faute commise par un enseignant ! Cette intransigeance peut sembler étonnante, alors que seules 4 % des personnes interrogées sont certaines de ne jamais se tromper en la matière. Elle confère évidemment une responsabilité particulière aux administrations : se tromper, c’est prendre le risque d’être décrédibilisé. Une bonne orthographe est le premier moyen pour rassurer et se poser en interlocuteur de confiance.

Le correcteur d’orthographe, de grammaire et de ponctuation, l’outil à privilégier

Là où des fautes ajoutent à la confusion, une communication irréprochable envoie le signal inverse. Mais comment faire dans un contexte de baisse des dotations publiques ? Beaucoup optent alors pour un correcteur orthographique professionnel de qualité, qui représente un coût mesuré au regard de la confiance qu’il permet d’instaurer, voire de restaurer. Ce type de solution numérique arrive, d’ailleurs, largement en tête des outils que privilégieraient les Français : à 52 %*, ils préféreraient utiliser un correcteur qui leur indiquerait leurs fautes plutôt que faire appel à une personne susceptible de les relire (31 %). Et ce, pour en finir avec les fautes d’orthographe et régler ainsi deux problèmes d’un coup : conserver une bonne image auprès du grand public tout en valorisant le travail des collaborateurs des collectivités. Auprès des autres, donc, mais aussi auprès d’eux-mêmes : 84 % des Français assurent ainsi que commettre des fautes les gêne et ternit leur image. Ils sont 12 % à avouer carrément un sentiment de « honte », alors que seuls 4 % n’y accordent pas d’importance. Là encore, dans un contexte incertain, un levier qui permet de contribuer à rendre les agents fiers de leur travail ne saurait être négligé.

– RÉFÉRENCES

*– Étude réalisée du 8 au 12 juillet 2014 sur un échantillon de 1 001 Français âgés de 15 ans et plus.

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