L’orthographe, une obligation de résultat pour les entreprises | Le Robert pour les professionnels      

L’orthographe, une obligation de résultat pour les entreprises

L’orthographe, une obligation de résultat pour les entreprises
Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin

Alors que la plupart des Français avouent commettre au moins ponctuellement des fautes d’orthographe, ils ne les pardonnent pas dans le cadre professionnel. Ce qui oblige les entreprises à être irréprochables sur ce point…

« L’orthographe m’a fait perdre un gros client potentiel ! » Consultant en informatique à Bordeaux, Laurent*, 42 ans, se souviendra longtemps de ce jour où il est arrivé en finale d’un appel d’offres important, mais s’est vu écarter du projet sur le fil. « Notre proposition, selon le client, était ‘‘au moins aussi bonne » que celle de notre concurrent. Mais nous avions laissé passer trop de fautes d’orthographe, ce qui l’a amené à penser que nous étions négligents et peu fiables. Au moins a-t-il eu l’honnêteté de nous le dire, mais cela a été une forme d’humiliation. » Loin d’être isolé, le cas de Laurent illustre au contraire une généralité : dans la vie professionnelle, une mauvaise orthographe est un handicap d’importance, pour soi-même comme pour son entreprise.

Une obligation dans le tertiaire pour ne pas dégrader son image

« C’est surtout vrai dans le secteur tertiaire, et ce, quels que soient les domaines », explique le responsable d’un cabinet de recrutement spécialisé dans les start-up. « On pardonne facilement à un boulanger ou un artisan de faire des fautes, car il n’en sera pas pénalisé au quotidien, ou rarement. En revanche, dans le tertiaire, cela compte même dans des secteurs où le maniement de la langue n’est pas le cœur de métier. On ne le dit pas toujours clairement car cela pourrait être ressenti comme une forme de discrimination, mais ça n’empêche pas que ce soit une réalité », ajoute ce recruteur qui préfère garder l’anonymat. « Seuls les meilleurs candidats, très spécialisés, peuvent finalement se permettre d’être mauvais en orthographe. Pour un excellent data scientist, par exemple, profil très recherché, on n’y prêtera pas attention. Mais dans la plupart des cas, cela compte. Autant on peut comprendre que dans la communication, le journalisme, le droit, l’enseignement, ce soit primordial, autant dans l’informatique ou la finance, par exemple, c’est plus étonnant. Mais c’est ainsi et c’est la raison pour laquelle nous, recruteurs, sommes si pointilleux sur le sujet. »

99 % des Français choqués par une faute sur un site ou un document

« Étonnant » ? Pas tant que ça, si l’on en croit une enquête Ipsos menée en 2014 pour les Éditions le Robert**, qui lançaient cette année-là leur premier correcteur d’orthographe. Il en ressort que 98 % d’entre eux estiment important, dans la vie professionnelle, de ne pas faire de faute. Ils sont même 85 % à juger cela « très important ». Sur le site officiel d’une entreprise, voir une faute choque 99 % d’entre eux ! Et c’est la même proportion pour un courrier professionnel. Pourtant, 30 % des Français avouent faire « souvent » des erreurs, dont 4 % « très souvent ». À l’inverse, ils sont 66 % à se tromper « rarement » et 4 % prétendent ne « jamais » faire de faute d’orthographe. En résumé, 96 % des personnes interrogées reconnaissent commettre des erreurs, mais 98 % ne les pardonnent pas vraiment lorsqu’ils en relèvent dans le cadre professionnel.

L’entreprise au-dessus de l’erreur humaine

Que traduisent ces données, qui pourraient sembler en apparence contradictoires ? Elles signifient que l’on attend de l’entreprise qu’elle puisse corriger les éventuelles erreurs de ses salariés. Elle doit être capable de mettre en place des mesures garantissant une orthographe irréprochable. En somme, être infaillible sur le sujet, même si ses collaborateurs sont, eux, faillibles. Et ce, quelle que soit la manière retenue : remise à niveau, correcteurs professionnels, etc. Réussir à communiquer en étant irréprochable, c’est faire preuve, de la part de l’entreprise, de sérieux et de rigueur. Deux éléments particulièrement importants à l’heure où la reprise économique semble bel et bien amorcée. Car avec elle, c’est aussi la concurrence qui s’accroît : plus de demandes amènent toujours plus d’offres. Et il y a donc l’obligation de se démarquer, de prouver que l’on est attentif et rigoureux, et ce, jusque dans les moindres détails. Pas besoin d’investir des sommes folles : un excellent correcteur orthographique professionnel suffira à éradiquer toutes les fautes d’orthographe en entreprise. Au regard de ce que peut gagner l’entreprise, et surtout de ce qu’elle ne risque plus de perdre, le jeu en vaut probablement la chandelle…

– Références

*- À la demande de l’intéressé, l’anonymat est préservé.
**- Étude réalisée du 8 au 12 juillet 2014 sur un échantillon de 1 001 Français âgés de 15 ans et plus.

Vous souhaitez en savoir plus sur nos solutions linguistiques ?

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin