Confrontées au déclin du niveau d’orthographe des nouvelles générations, les entreprises et les collectivités se retrouvent dans une impasse. Comment assurer la maîtrise de l’écrit tout en continuant à recruter ? Un réel enjeu lorsqu’on sait qu’il s’agit d’un facteur clé pour l’image d’une entreprise et d’une collectivité.
C’est un constat qui inquiète, mais ne fait plus aucun doute : le niveau général d’orthographe baisse d’année en année en France. En 2016, une note publiée par le ministère de l’Éducation 1 rendait compte de l’état actuel des choses. S’appuyant sur une étude menée sur des élèves de CM2, le ministère pouvait alors affirmer que le niveau était en recul net. Sur une même dictée donnée aux écoliers en 1987 et en 2015, le nombre d’erreurs dans le texte est passé de 10,6 en moyenne à 17,8. Et cela sur « l’ensemble des élèves, quels que soient leur sexe, leur âge ou leur environnement social », ainsi que dans tous les secteurs de scolarisation. Mais le constat n’est pas récent, et les recruteurs constatent aussi une baisse générale du niveau d’écriture dans le processus de recrutement et en interne. Un réel problème quand on sait que 60 % des CV sont rejetés en raison d’erreurs orthographiques, grammaticales ou de ponctuation 2 et qu’une orthographe approximative peut faire perdre de nombreux clients aux entreprises 3.
Les jeunes générations sont les plus impactées par les difficultés en orthographe
Depuis toujours, les recruteurs sont en quête de nouveaux talents. Mais ces dernières années, cette quête est de plus en plus périlleuse si l’on se base sur le niveau de l’écrit des candidats. En effet, le marché du travail voit arriver toute une nouvelle génération directement touchée par la baisse du niveau d’orthographe. La maîtrise de la langue devient autant une compétence valorisée pour ceux qui la détiennent qu’un frein au recrutement pour ceux à qui elle fait défaut. Et une fois les salariés intégrés aux entreprises et les agents aux collectivités, celles-ci cherchent à maintenir une qualité d’orthographe irréprochable, sous peine d’entamer la confiance qui les lie à leurs clients, leurs prestataires ou leurs concitoyens. Pour cela, il est important de mettre en place des outils en interne pour mieux former et garder une longueur d’avance.
Comment s’améliorer en orthographe et en grammaire ?
Dans un marché concurrentiel, la maîtrise de l’orthographe d’une entreprise aura un impact conséquent sur son image. C’est un fait que les professionnels ont bien compris. Par ailleurs, les collectivités le savent, leur rayonnement et leur crédibilité passent inévitablement par une orthographe sans faille. Ainsi, beaucoup n’hésitent pas à investir dans des ateliers de formation ou des stages d’écriture, et vont même jusqu’à inciter à la certification. Pour les entreprises comme pour les collectivités, cela permet de disposer d’un personnel qualifié, mais aussi de donner à leurs collaborateurs salariés la possibilité d’obtenir des compétences reconnues dans tous les milieux professionnels. Les employés sont ainsi valorisés et obtiennent un savoir-faire utile au quotidien. Moins onéreux et plus simples à mettre en place, mais très efficaces, les correcteurs orthographiques professionnels ont depuis longtemps fait leurs preuves, corrigeant et expliquant à la fois leurs erreurs aux collaborateurs. De nombreuses organisations intègrent donc désormais des solutions bureautiques d’assistance à la rédaction aux postes de travail, afin d’accompagner les salariés ou agents dans leurs tâches. L’objectif étant d’améliorer sensiblement l’écriture des employés à long terme, pour conserver une image d’exigence et d’excellence au sein de l’entreprise ou de la collectivité.
– RÉFÉRENCES
1- Note d’information du ministère de l’Éducation concernant la baisse du niveau orthographique.
2- Thèse de Christelle Martin Lacroux sur l’importance de l’orthographe dans le processus de recrutement.
3- Article de L’Expansion paru en 2013 sur le coût potentiel des fautes pour les entreprises.